Cycle de conférences 2017-2018
Le Club d’Astronomie de Lyon Ampère organise depuis 1989 un cycle annuel de 6 conférences à destination du grand public en partenariat avec le Musée des Confluences. Nous invitons des chercheurs à venir exposer leurs projets, travaux et résultats sur tous les thèmes relatifs à l’astronomie, historique ou contemporaine. Ces conférences offrent au public une occasion conviviale de rencontrer les grands noms qui font l’astronomie d’aujourd’hui.
Les conférences se déroulent à partir de 19h00 au Musée des Confluences,
Adresse: 86 quai Perrache, 69 Lyon
Accès :
- Arrêt musée des Confluences
- Tramway— T1
- Bus— C7, C10, 15, 63, 88
- Depuis la gare Part-Dieu : Métro B arrêt Debourg puis tram T1
- Depuis la gare de Perrache : Tram T1
- parking vélo et station Velov disponibles
Entrée libre dans la limite des places disponibles…
Si vous appréciez nos actions et voulez les soutenir, alors rendez vous sur cette page !
17 octobre 2017 – 19h00
La diversité des exoTerres par Alexandre Santerne
Chercheur au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille
« L’exploration des planètes extrasolaires avec des instruments spatiaux tels que le télescope Kepler de la NASA a révélé une surprenante diversité, allant de planètes rocheuses super-massives à des mini-planètes gazeuses en passant par des mondes océans. Alors que certaines sont tempérées, d’autres sont tellement chauffées que leur température à la surface avoisinerait celle de petites étoiles. De Kepler-78 à TRAPPIST-1, en passant par Proxima b, je reviendrai sur les grandes découvertes de ces dernières années et présenterai le paysage des petits mondes extrasolaires dont leur incroyable diversité ne cesse de surprendre. Enfin, je présenterai un panel des principaux projets instrumentaux à venir qui permettront de continuer la révolution des exoplanètes. »
21 novembre 2017 – 19h00
Voyage sur les flots de galaxies. A la découverte de Laniakea. par Hélène Courtois
Astrophysicienne, Professeure et Vice-Présidente de l’université Lyon 1, embre senior de l’institut universitaire de France
« Notre galaxie et ses voisines se déplacent dans l’univers à une vitesse faramineuse de plusieurs centaines de kilomètres chaque seconde. Cette observation est connue depuis le début des années 60 sans que les astrophysiciens ne parviennent à en expliquer totalement la cause. Cette vitesse n’est pas due à l’expansion générale de l’univers, mais plutôt à la force de gravitation engendrée par la matière répartie autour de nous.
Dans les années 90 une équipe américaine de cosmologues, les chercheurs travaillant à la compréhension des lois qui régissent l’univers dans son ensemble, propose le modèle d’un « grand attracteur », situé dans une région de l’univers cachée à notre vue.
Une spécialité lyonnaise ancienne, qui n’est pas liée à la gastronomie, s’appelle la cosmographie. Il s’agit de cartographier les positions et les mouvements des galaxies, afin de comprendre quelles lois physiques donnent naissance à ces architectures célestes que l’on observe dans la répartition de la matière lumineuse.
Dans cette quête, nous avons découvert avec mon équipe, le super continent de galaxies dans lequel nous vivons : « Laniakea », faisant la Une de la prestigieuse revue Nature.
Dans cette conférence, je vous présenterai cette découverte et la suite des recherches : avec les campagnes observationnelles aux télescopes situés à Hawaii, en Australie, au Chili. J’expliquerai aussi les méthodes d’analyse que nous avons inventé pour comprendre notre proche environnement cosmique. «
19 décembre 2017 – 19h00
2004-2017, treize ans d’exploration du système de Saturne par Cassini Huygens. par Pierre Thomas
Professeur en planétologie à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon
« Partie de la Terre en 1997, arrivée autour de Saturne en 2004, la Sonde Cassini a effectué 293 orbites autour de Saturne avant de s’y « suicider » en septembre 2017, alors que Huygens se posait sur Titan en 2005. Les résultats scientifiques et même « esthétiques » de cette mission sont extraordinaires. Le globe gazeux de Saturne s’est avéré animé de vents et de tempêtes violentes, avec un étonnant tourbillon hexagonal au pôle nord. Les anneaux se sont révélés encore plus complexes que prévus, fruits d’interaction entre des poussières, une dizaines de gros satellites et des milliers de tous petits. Quant aux satellites, ils vont de mondes apparemment inertes et sans « histoire géologique » comme Mimas et Rhéa, à des mondes complexes et actifs avec des rivières et des lacs de méthane liquide sur Titan, avec des failles et des geysers actifs sur Encelade, geysers crachant de l’eau et de la matière organique, geysers provenant d’un océan liquide profond où règnent toutes les conditions pour qu’une vie y soit possible. Il ne reste plus qu’à y retourner pour savoir si une vie s’y est, ou non, développée. »
16 janvier 2018 – 19h00
La Science au cinéma : ou comment repérer les aberrations dans les films par Arnaud Vericel
Doctorant au Centre de Recherche en Astrophysique de Lyon
“Au cinéma, la science est souvent utilisée comme un puissant argument en faveur du scénario. Armageddon, Interstellar ou Gravity sont des exemples parmi d’autres de films dont les enjeux reposent entièrement sur la science qu’ils contiennent. Pourtant, l’énorme majorité des oeuvres de Science-Fiction (SF) utilisent la science de manière incohérente en négligeant, voir même en supprimant, des pans entiers de la physique. Dans cette conférence, je vous propose de découvrir les aberrations principales que l’on retrouve au cinéma d’hier et d’aujourd’hui. Nous nous pencherons également sur le cas de quelques films en particuliers, le tout dans le but de vous apprendre à dénicher ces erreurs dans votre prochaines séances de cinéma.”
20 février 2018 – 19h00
La mort des soleils rouges par Julien Lambert
Docteur en astrophysique
« Les étoiles naissent, vivent, et finissent aussi par mourir en se transformant en étoiles rouges : géantes ou supergéantes rouges. La fin de ces monstres stellaire est à l’origine des plus majestueux et violent objet du ciel : nébuleuse planétaire, supernovae, pulsar ou trou noir. Cependant, les mécanismes en jeux lors de cette phase finale résistent toujours à la compréhension des scientifiques.
Grâce aux derniers outils de l’astronomie moderne, que se soit les super-ordinateurs ou les plus gros télescopes du monde, les astrophysiciens commencent a élucider certaines des énigmes posées par ces soleils rouges.
Cette conférence sera un plongeon au cœur des étoiles, mais aussi a leur surface, là où réside l’une des clés de compréhension de leur fin de vie. Nous explorerons la mécanique de ces astres, tenterons de les imaginer et de comprendre pourquoi et comment elles finissent par mourir. Cette mort si fondamentale puisqu’elle ensemencera le milieu interstellaire de tous les éléments chimique synthétisés par les étoiles, atomes ou molécules, ceux-là même qui constituent aujourd’hui nos corps. »
20 mars 2018 – 19h00
Comprendre l’origine des planètes lorsque l’on est une poignée d’astrophysiciens bloqués sur Terre par Esther Taillifet
Post-doctorante au Centre de Recherche en Astrophysique de Lyon
« En astrophysique, la nature des objets d’analyses ainsi que les échelles de temps et de distances impliquées ne permettent pas d’études directes. Impossible de prélever un échantillon d’étoile pour l’analyser en laboratoire, ou d’observer la formation d’une planète du début à la fin, ou encore de reproduire une collision de galaxies au sein des bâtiments du CNRS.
Dans le cas particulier de l’étude de la formation des planètes, les processus s’étendent sur plusieurs millions d’années et les systèmes observables les plus proches se trouvent à plusieurs centaines d’années lumières de la Terre. Comment étudier de tels phénomènes lorsque nous sommes une poignée d’êtres humains sur Terre pour une centaine d’années tout au plus avec toutes les contraintes qu’il en découle et notamment un nombre de ressources limités ? Nous répondrons à cette question en montrant de façon concrète comment les chercheurs mènent l’enquête. Nous verrons comment les obstacles liés à cette discipline peuvent être contournés et quelle démarche scientifique peut être mise en place compte tenus des différentes contraintes. Nous passerons en revue de ce qui est compris et de ce qui ne l’est pas dans la théorie de la formation planétaire et pourquoi. L’objectif de cette conférence est de rentrer en immersion dans la démarche de recherche en formation planétaire afin d’avoir une meilleure vision de ce qu’il se cache derrière les grandes découvertes Astrophysiques. »
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